mardi 23 février 2016

Des macarons spéciaux.

L’agente d’immeuble trouve un endroit libre, près de la station de métro McGill qui correspond parfaitement. Hélène trouve que les mensualités sont tout à fait raisonnables pour un endroit aussi central à Montréal. La seule à avoir quelques papillons au ventre est Alexandra. Elle regrette presque d’avoir lâché son emploi de secrétaire pour se lancer dans l’inconnu tandis qu’Hélène aucun remord de quitter son emploi de technicienne. La seule qui semble vouloir garder son boulot à temps partiel est Laurence. Pour l’instant, c’est la fin du printemps et elle ne donne pas de cours durant la session estivale. Les trois sont libres et prêtes à s’attaquer à leur nouveau boulot de pâtissières.

Laurence voit grand. Lorsqu’elles prennent possession du local et qu’elles réaménagent les lieux, Laurence affirme d’un air convaincu que leur boutique sera des plus courue à Montréal en raison de leur originalité et de leur spécialité. Pendant deux semaines, elles mettent le local à leur goût.

Demain, ce sera la grande ouverture. Les trois font différents macarons de toutes les couleurs et aux saveurs variées (poires, noix de coco, vanille…) et en sont très fières.


Elles ouvrent leur boutique. Journée terrible. Elles ne vendent presque rien. Les jours qui suivent aussi. Remue-méninge. Vive discussion. Durant la discussion, Alexandra bonne en dessin dessine des monstres. Laurence a une idée de génie. Des macarons ayant l’aspect de petits monstres comme Kirby, les personnages de Monster & Inc, de Sheegoth, Flyff et bien d’autres monstres.


Les jours qui suivent sont meilleurs, mais pas extraordinaires. Elles décident d’aller plus loin avec leurs macarons.


– Faisons des caketoyzs, dit Laurence.


Dans l’arrière-boutique, Alexandra dessine des monstres. Laurence qui a déjà une bonne expérience dans le paranormal et les fantômes la guide. Hélène et Alexandra sont de superbes exécutrices pour les fabriquer.


Vendredi arrive. Elles exposent leurs œuvres et c’est l’engouement. Elles sont tellement débordées les jours qui suivent qu’elles doivent engager du personnel. C’est fou. C’est un succès. L’entreprise est partie.


Un jour, une dame affolée entre dans la boutique en criant qu’un des caketoyzs ressemble à un des monstres chez elle. Laurence sent tout de suite l’appel pour aider cette dame. Les deux autres adhèrent pour mener une investigation chez elle. En deux temps et trois mouvements, afin que la boutique reste ouverte durant la fin de semaine qu’elles font leur enquête, la boutique sera tenue par la mère de Laurence, Isabelle dans la jeune cinquantaine, enseignante aux secondaires qui ne refuse pas la possibilité de changer d’emploi et sa tante, Corinne qui a 55 ans et qui regrette d’avoir pris sa retraite trop tôt.


En quelques jours, les deux dames responsables sont débordées par les histoires de fantômes. Elles qui n’aiment vraiment pas ça! Laurence les convint d’aimer les fantômes. Finalement, les dames acquiescent.


La boutique de caketoyzs prend une nouvelle tournure. C’est le siège social de la lutte aux fantômes. Pendant que Isabelle et Corinne s’occupent du personnel de la boutique, les trois jeunes femmes enquêtent sur des phénomènes paranormaux et là, le plus gros est à venir.

http://blog.cerfdellier.com/les-nouvelles-patisseries-tendances/

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