L’agente d’immeuble trouve un endroit libre, près de la
station de métro McGill qui correspond parfaitement. Hélène trouve que les
mensualités sont tout à fait raisonnables pour un endroit aussi central à Montréal.
La seule à avoir quelques papillons au ventre est Alexandra. Elle regrette
presque d’avoir lâché son emploi de secrétaire pour se lancer dans l’inconnu
tandis qu’Hélène aucun remord de quitter son emploi de technicienne. La seule
qui semble vouloir garder son boulot à temps partiel est Laurence. Pour l’instant,
c’est la fin du printemps et elle ne donne pas de cours durant la session
estivale. Les trois sont libres et prêtes à s’attaquer à leur nouveau boulot de
pâtissières.
Laurence voit grand. Lorsqu’elles prennent possession du
local et qu’elles réaménagent les lieux, Laurence affirme d’un air convaincu que
leur boutique sera des plus courue à Montréal en raison de leur originalité et
de leur spécialité. Pendant deux semaines, elles mettent le local à leur goût.
Demain, ce sera la grande ouverture. Les trois font
différents macarons de toutes les couleurs et aux saveurs variées (poires, noix
de coco, vanille…) et en sont très fières.
Elles ouvrent leur boutique. Journée terrible. Elles ne vendent
presque rien. Les jours qui suivent aussi. Remue-méninge. Vive discussion. Durant
la discussion, Alexandra bonne en dessin dessine des monstres. Laurence a une
idée de génie. Des macarons ayant l’aspect de petits monstres comme Kirby, les
personnages de Monster & Inc, de Sheegoth, Flyff et bien d’autres monstres.
– Faisons des caketoyzs, dit Laurence.
Dans l’arrière-boutique, Alexandra dessine des monstres. Laurence qui a déjà une bonne expérience dans le paranormal et les fantômes la guide. Hélène et Alexandra sont de superbes exécutrices pour les fabriquer.
Vendredi arrive. Elles exposent leurs œuvres et c’est l’engouement. Elles sont tellement débordées les jours qui suivent qu’elles doivent engager du personnel. C’est fou. C’est un succès. L’entreprise est partie.
Un jour, une dame affolée entre dans la boutique en criant qu’un des caketoyzs ressemble à un des monstres chez elle. Laurence sent tout de suite l’appel pour aider cette dame. Les deux autres adhèrent pour mener une investigation chez elle. En deux temps et trois mouvements, afin que la boutique reste ouverte durant la fin de semaine qu’elles font leur enquête, la boutique sera tenue par la mère de Laurence, Isabelle dans la jeune cinquantaine, enseignante aux secondaires qui ne refuse pas la possibilité de changer d’emploi et sa tante, Corinne qui a 55 ans et qui regrette d’avoir pris sa retraite trop tôt.
En quelques jours, les deux dames responsables sont débordées par les histoires de fantômes. Elles qui n’aiment vraiment pas ça! Laurence les convint d’aimer les fantômes. Finalement, les dames acquiescent.
http://blog.cerfdellier.com/les-nouvelles-patisseries-tendances/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire